Le test du jeu Vengeful Guardian: Moonrider, édité par The Arcade Crew et développé par JoyMasher, a été réalisé sur PC.
Sommaire :
- 📃 Introduction
- 🎬 Scénario
- 🎮 Gameplay
- 🎨 Graphisme
- 🎧 Design sonore
- 💾 Durée de vie
- 📈 Voir la note
- 🎦 Vidéo
Vengeful Guardian: Moonrider
Vengeful Guardian : Moonrider est un jeu retro typé 16 bits développé par le studio JoyMasher (déjà derrière l’excellent Blazing Chrome) et édité par The Arcade Crew (DOTEMU) sur PC, Nintendo Switch, consoles PlayStation et Amazon Luna.
Encore une jeu retro ? olala mais y a que ça qui sort !!!
Non, y a pas que ça qui sort, mais pour les amateurs d’arcade comme moi, mieux vaut un bon jeu d’arcade d’antan avec ses graphismes « si primaire » plutôt que des open world générique aux graphismes photos réalistes où 60% du gameplay consiste à farmer des item pour crafter des munitions.
Ceux qui ne sont pas d’accord avec moi, sans doute ne serez-vous pas convaincu par Vengeful Guardian : Moonrider. Pour les autres, il reste une question en suspens. Est-ce que le jeu est bien finalement ? Réponse, avec le test de Vengeful Guardian : Moonrider.
Vengeful Guardian : Moonrider est tout simplement l'un des jeux les plus cool pour démarrer 2023, et l'un des meilleurs Run and Sword de la décennie
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Vengeful Guardian: Moonrider
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Vengeful Guardian: Moonrider
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Vengeful Guardian: Moonrider
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L'histoire de Vengeful Guardian: Moonrider
Vous incarnez Moonrider, un ninja cybernétique qui refuse d’être assujetti à sa mission : n’être qu’un outil au service d’un État totalitaire. Vous avez trouvé cette étincelle d’humanité dans votre petit cœur robotique et avez choisi de vous retourner contre vos créateurs pour faire la guerre.
Après avoir traversé le niveau d'ouverture (je vous recommande également de parcourir l'excellente section didacticiel), vous aurez le choix entre six level supplémentaires à aborder dans l'ordre qui vous convient, suivies de deux niveaux finaux pour terminer le jeu. Chaque étape abrite son propre boss et battre chacun d'eux vous accordera une nouvelle capacité. Très similaire à Mega Man à bien des égards, donc. Et comme dans un Mega Man, si on ne peut pas dire qu’il n’y a pas de scénario, dire que c’est l’intérêt du jeu serait un poil exagéré…
Game System
18/20
Si vous avez un peu de bouteille, vous remarquez sans difficulté les inspirations de Vengeful Guardian : Moonrider : on y trouve un harmonieux mélange de plusieurs Run and Sword. Je ne sais pas si ce terme existe, sans doute pas, mais il n’y a pas d’équivalent au Run and Gun (commeMetal Slug).
Pour des jeux comme Shinobi, Shadow Dancer, Strider, ou le récent et génialissime The Messenger… on appelle ces jeux généralement des action plateformer. Je trouve cela un peu trop générique et cela inclus autant des jeux comme SonicouDecap Attack pour rester sur l'univers de la Megadrive. Je trouve pour ma part qu’il y a un genre à part entière assez codifié qui sont les équivalents des Run and Gun, mais au corps-à-corps. Je décide de les baptiser les Run and Sword.
Vengeful Guardian : Moonrider est donc un run and sword très parenté avec d’excellents titres comme bien sûr Shinobi, mais également Strider, en particulier pour son ambiance futuriste et violente. Il a de ces jeux une maniabilité très agréable et très simple à prendre en main. D’une simple pression de la gâchette, Moonrider se met à courir, en pleine course vous ferez une attaque assez puissante pour terrasser les ennemis en un instant si elle est exécutée avec le bon timing, le tout dans une gerbe de sang jubilatoire. En marchant ou à l’arrêt, vous ferez une série d'attaques à l'épée de base qui permet des combos simples mais rapides. Ajoutez à cela une attaque piquée (après un saut), et le jeu vous permettra avec ce panel de coups simplistes à réaliser une série de combos à condition de bien maîtriser le timing.
De plus, vous disposez d'attaques spéciales légèrement plus puissantes, mais dont la disponibilité est limitée. Chaque utilisation de votre attaque spéciale épuisera une jauge bleue affichée dans votre petit HUB, que vous devrez reconstituer en ramassant des items au fur et à mesure que vous vous frayez un chemin dans l'environnement.
Petite originalité du walljump dans ce jeu, vous n’allez pas vous accrocher pendant un court instant au mur quand vous le touchez en attendant que vous rappuyez sur saut pour rebondir dessus, comme dans tous les jeux depuis Mario, mais vous devrez rappuyer sur le saut pour vous accrocher et rebondir. Cette toute petite nuance, dans les moments de stress et de précision qu’exige le jeu est déroutant au début.
Il y a pas mal de variété dans le gameplay, des scènes plus actions, d’autres plus plateformes, d’autres enfin en mode course à moto comme dans un bon vieux Road Rash.
En plus de votre ensemble de mouvements de base, vous acquerrez également de nouvelles capacités pendant votre progression. Ceux-ci peuvent être obtenus en battant les boss et en collectant des jetons modificateurs cachés dans les niveaux. Ceux-ci accordent des compétences comme le double saut, mais fournissent également des améliorations plus passives telles qu'une armure améliorée et la capacité de détecter des zones cachées dans l'environnement. Vous ne pouvez équiper que deux puces modificatrices à la fois, donc choisir celle à utiliser en fonction de votre situation est essentielle pour franchir les niveaux de la manière la plus rapide et la plus efficace.
Cette panoplie d’items vous sera particulièrement utile, car le jeu est rétro dans sa conception audiovisuelle, mais il est également avec ses petits piques de difficultés. Vous n’en chierez pas des ronds de chapeau comme à la grande époque avec des titres aussi difficiles que les plus notoires de la Megadrive (Kid Chameleon, Strider, Contra Hard Cops ou encore l’ignoblement dur Ecco the dolphin), mais c’est assez épicé pour vous piquer la langue, en particulier si vous n’avez pas trop l’habitude des Run and Sword. Mais la courbe de difficulté n’est pas monstrueuse, les levels ne sont pas générés aléatoirement, vous finirez par connaître les spawns d’ennemis, les pièges, les patterns de boss, et un peu de patience avec une bonne dose de réfléxe vous fera voir le bout du jeu sans que vous n'ayez besoin d’acheter une perruque à force de vous arracher les cheveux. Et s’il y a bien quelques moments où vous mourrez un peu en boucle, le level design est suffisamment ingénieux et renouvelés pour que vous souhaitiez malgré les difficultés allez au bout de cette aventure.
Graphisme
18/20
En termes de visuels, Vengeful Guardian : Moonrider est absolument époustouflant. Le style d'art pixel 16 bits ici rappelle les jeux classiques à défilement latéral et a une qualité intemporelle dont je ne peux pas me lasser. Il y a beaucoup de variété visuelle, vous croiserez des villes cyberpunks, des passages sous-marins troubles et des espaces numériques à la Matrix. Tout est magnifiquement mis en scène, même si les sections à moto n’ont pas le même impact que les environnements 2D, manquant de détails. Par contre, les développeurs ont réussi à implémenter un filtre cathodique particulièrement réussi, esthétique, que j’ai utilisé pour ma partie (pas pour les screens pour une meilleure visibilité), chose que je ne fais jamais sur les filtres.
Bande son
17/20
Le même niveau de soin et d'attention a également été apporté à la conception musicale et audio. Chaque niveau propose une partition inspirée des années 80 remplie de mélodies de synthé et de rythmes rapides qui feront battre votre cœur en un rien de temps. Les effets sonores sont variés et efficaces, y compris le bruissement agressif de votre épée, le cri angoissé de vos ennemis tombés au combat et le bip réconfortant des items de santé. Pour rester fidèle jusqu’au bout, le doublage des dialogues est très limité, mais chaque boss ennemi donne une courte déclaration avec une voix synthétique en japonais lorsque vous les rencontrez, donnant à chaque personnage une couche supplémentaire de profondeur et créant une tension efficace avant chaque combat.
Durée de vie
Le jeu n’est pas si long que cela.Une partie de Vengeful Guardian: Moonrider vous prendra probablement environ 3 à 4 heures, selon votre volonté de rechercher des objets optionnels et des zones cachées. Grâce à la possibilité de rejouer chaque mission, cependant, il y a une possibilité offerte pour que vous fassiez des efforts pour améliorer votre classement et votre temps.
Le potentiel pour les speedruns est palpable, et j’ai hâte de voir quel genre d'exploits complètement fous, les joueurs réussiront à réaliser dans les mois à venir. Cela dit, si vous êtes le genre de personne qui ne jouez qu’une fois à un jeu et passez à autre chose, au moins vous êtes prévenu que ce jeu a une durée de vie plutôt court, ce qui est parfois un avantage pour ceux qui souhaite finir leur jeu, mais manque de temps pour y jouer.
Mon avis concernant Vengeful Guardian: Moonrider sur PC
17/20
Vengeful Guardian : Moonrider est une réussite dans cette veine de jeux « néo-rétro ». Il propose des combats fluides avec une grande variété d’environnements et d’ennemies ainsi qu’un style artistique années 90 magnifié au possible. Bien que sa courte durée globale puisse être un peu un point noir pour certains joueurs, ceux qui recherchent un titre d'action qui n'est pas seulement une expérience nerveuse et équilibrée, mais qui ressemble également à une expérience authentiquement rétro seront comblés. C'est tout simplement l'un des jeux les plus cool pour démarrer 2023, et un des meilleurs Run and Sword de la décennie.
En résumé
Les points forts de Vengeful Guardian: Moonrider
- - Des combats de ninja fluides et cool
- - Une ambiance nerveuse autant au niveau sonore que visuelle
- - Un type de jeu retro avec juste ce qu’il faut de modernité
Les points faibles de Vengeful Guardian: Moonrider
- - Un brin court
- - Les scènes à motos dispensables.
Bande annonce du jeu Vengeful Guardian: Moonrider
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